Étonnante, notre Terre !


Si la Terre était aussi petite que la lune, la force de la pesanteur y serait trop faible pour retenir suffisamment d’atmosphère pour les besoins de l’homme. Mais si elle était aussi grosse que Jupiter, Saturne ou Uranus, la pesanteur y serait si forte que l’homme pourrait à peine se mouvoir.

Si nous étions aussi proches du soleil que Venus, la chaleur serait insupportable. Si nous étions aussi éloignés que Mars, nous aurions de la neige chaque nuit, même dans les régions les plus chaudes.

Si les océans occupaient la moitié de la surface qu’ils occupent aujourd’hui, nous ne recevrions qu’un quart de la quantité de pluie que nous recevons actuellement. S’ils occupaient une surface d’un huitième de plus, nos précipitations annuelles seraient multipliées par quatre, et notre Terre deviendrait un vaste marécage inhabitable !

L’eau se solidifie à zéro degré celsius. Cependant, si les eaux de l’océan obéissaient à la même loi, ce serait catastrophique. Car alors, le dégel n’aurait pas le temps de s’opérer dans les régions polaires, et la glace s’y accumulerait au fil des siècles ! Pour éviter une telle catastrophe, le Seigneur a mis du sel dans l’eau de mer, de façon à modifier son point de congélation ! « Seigneur, … avec quel art Tu as tout fait ! » (Psaume 104:24 BFC).


Rien que six nombres


Dans son dernier livre, « Just Six Numbers » (Rien que six nombres), Martin Rees, Astronome de Sa Majesté britannique (titre honorifique réservé à un seul astronome du royaume, NDLT), défend l’idée que six nombres sous-tendent les propriétés physiques fondamentales de l’univers, et que chacun de ces nombres a la valeur précise qu’il faut pour permettre à la vie sur Terre de s’épanouir. « Ces six nombres constituent une recette pour l’univers, écrit-il. Si l’un de ces nombres avait pris une valeur différente, même un tant soit peu différente, il n’y aurait ni étoiles, ni éléments complexes, ni vie. »

Les six nombres habitent les plus petites structures de l’univers comme les plus grandes. Pour prendre un exemple dans l’infini petit, deux protons et deux neutrons fusionnent pour former le noyau de l’atome d’hélium, mais, à l’arrivée, le noyau d’hélium ne constitue que 99,3% de la masse initiale. Le 0,7% manquant s’est échappé, principalement sous forme de chaleur. Donc le carburant qui fait l’énergie du soleil (les atomes d’hydrogène contenus dans son noyau), transforme le 0,007ème de sa masse en énergie lorsqu’il fusionne pour former de l’hélium.

Et alors, qu’est-ce que tout ça peut bien me faire ? demandez-vous.



Mais réfléchissez à ce qui suit : si le chiffre était juste un petit peu plus petit, soit 0,006 au lieu de 0,007, la réaction ne pourrait avoir lieu, le proton ne pourrait s’attacher au neutron, et l’univers ne serait constitué que d’hydrogène. Donc, pas de chimie, pas de vie possible ! Et si le nombre était juste un petit peu plus grand, soit 0,008, la situation serait si instable, la fusion serait si rapide et si forte qu’il n’y aurait pas de système solaire, et, là encore, pas de vie possible.

Le chiffre nécessaire se situe, pour une raison mystérieuse, très précisément entre 0,006 et 0,008.

Et ce n’est là qu’un des six nombres de Rees. Si l’on prend en compte les 5 autres chiffres, la vie et la structure de l’univers deviennent hautement improbables, à un point qui frise l’absurde. L’astronome Hugh Ross a comparé cette situation à « la probabilité de retrouver un Boeing 747 monté de toutes pièces après une tornade dans un cimetière de voitures ! »

La précision inimaginable de ces chiffres a poussé quelques scientifiques dans les bras des théologiens. « L’ordre admirable que fait apparaître notre compréhension scientifique du monde physique nous oblige à faire appel au divin, » écrit Vera Kistiakowsky, physicien de l’Institut de Technologie de Massachusetts.